top of page
Rechercher

LE RECYCLAGE

  • nkrfaitmain
  • 5 févr. 2021
  • 5 min de lecture



Le recyclage est un procédé de traitement des déchets (industriels ou ménagers) de produits arrivés en fin de vie, qui permet de réintroduire certains de leurs matériaux dans la production de nouveaux produits. Les matériaux recyclables comprennent certains métaux, plastiques et cartons, le verre, les gravats, etc.

Un exemple de ce procédé est la fabrication de bouteilles neuves fabriquées avec le verre de bouteilles usagées, même s'il est considérablement moins efficace énergétiquement que le système des consignes.

Le recyclage a deux conséquences écologiques majeures :

· la réduction du volume de déchets, donc de la pollution qu'ils causeraient (certains matériaux mettent des décennies, voire des siècles, à se dégrader) ;

· la préservation des ressources naturelles, puisque la matière recyclée est utilisée à la place de celle qu'on aurait dû extraire.

Il représente une des activités économiques de la société de consommation. Certains procédés sont simples et bon marché, tandis que d'autres sont complexes et peu rentables. Dans ce domaine, les objectifs de l'écologie et ceux du commerce peuvent ainsi se rejoindre ou diverger ; la législation peut alors imposer la prise en charge de cette externalité.

Ainsi, en particulier depuis les années 1970, le recyclage est-il une activité importante de l'économie et des conditions de vie des pays développés.


Les trois grands principes de gestion des déchets

Les trois R constituent une stratégie de gestion des produits en fin de vie et des déchets qui en découlent, visant à :

1. Réduire : regroupe les actions au niveau de la production pour réduire les tonnages d'objets (par exemple les emballages) susceptibles de finir en déchet.

2. Réutiliser : regroupe les actions permettant de réemployer un produit usagé pour lui donner une deuxième vie, pour un usage identique ou différent.

3. Recycler : désigne l'ensemble des opérations de collecte et traitement des déchets permettant de réintroduire dans un cycle de fabrication les matériaux qui constituaient le déchet.



Le recyclage contribue à diminuer les quantités de déchets stockés en décharge ou incinérés. Il est cependant contré par l'augmentation de la production des déchets. En France, le volume de déchets a doublé de 1980 à 2005, pour atteindre 360 kg/an/personne. Le recyclage a tout de même permis d'économiser, en 2006, environ 2,3 % de la consommation française totale d'énergie non renouvelable.

Le taux de recyclage est encore jugé médiocre, en 2013, par l'Agence européenne pour l'environnement (AEE) et insuffisant pour atteindre les engagements au sein de l'UE (recycler 50 % de déchets ménagers et similaires d'ici à 2020).

Les techniques de recyclage ne sont souvent développées que longtemps après les premiers usages des produits et des ressources le constituant. Par exemple, le lithium, qui est un composant des batteries des téléphones mobiles depuis 1991, n'a été recyclé que vingt ans plus tard, lorsque les premières usines de recyclage ont été opérationnelles4.

L'écoconception a notamment pour objectif de réduire à néant ce laps de temps.

Trois types de recyclage

Il existe trois grandes familles de techniques de recyclage : chimique, mécanique et organique.

· Le recyclage dit « chimique » utilise une réaction chimique pour traiter les déchets, par exemple pour séparer certains composants ;

· Le recyclage dit « mécanique » est la transformation des déchets à l'aide d'une machine, par exemple pour broyer ou pour séparer par courants de Foucault ;

· Le recyclage dit « organique » consiste, après compostage ou fermentation, à produire des engrais ou du carburant tel que le biogaz.




La chaine du recyclage comporte différentes étapes :

Étape 1 - Collecte de déchets

Les opérations de recyclage des déchets commencent par la collecte des déchets. Dans les pays développés, les ordures ménagères sont généralement incinérées ou enfouies en centres d'enfouissement pour déchets non dangereux. Les déchets collectés pour le recyclage ne sont pas destinés à l'enfouissement ni à l'incinération mais à la transformation. La collecte s'organise en conséquence. La collecte sélective, dite aussi « séparative » et souvent appelée à tort « tri sélectif » est la forme la plus répandue pour les déchets à recycler.

Le principe de la collecte sélective est le suivant : celui qui jette le déchet le trie lui-même.

À la suite de la collecte, les déchets, triés ou non, sont envoyés dans un centre de tri où différentes opérations mécanisées permettent de les trier de manière à optimiser les opérations de transformation. Un tri manuel, par des opérateurs devant un tapis roulant, complète souvent ces opérations automatiques.

Avant ce stade, le verre brisé est systématiquement écarté pour éviter les risques de blessure.



Étape 2 - Transformation

Une fois triés, les déchets sont pris en charge par les usines de transformation. Ils sont intégrés dans la chaîne de transformation qui leur est spécifique. Ils entrent dans la chaîne sous forme de déchets et en sortent sous forme de matière prête à l'emploi.

Étape 3 - Commercialisation et conservation

Une fois transformées, les matières premières issues du recyclage sont utilisées pour la fabrication de produits neufs qui seront à leur tour proposés aux consommateurs.

En fin de vie, ces produits seront, peut être, jetés même si certains d'entre eux pourraient être à récupérés et recyclés.


Impacts du recyclage sur l'environnement

Économies de ressources naturelles

Les bénéfices socioéconomiques et environnementaux du recyclage sont considérables : moindre pression sur les ressources naturelles et paysagères, réduction des déchets, emplois dédiés, économies de matières premières. Ainsi :

· le recyclage des métaux ferreux (acier notamment) et des métaux non ferreux permet d'économiser du minerai et du carburant ; le recyclage de 1 kg d'aluminium peut économiser environ 8 kg de bauxite, 4 kg de produits chimiques et 14 kWh d'électricité ;

· le taux de recyclage de l'aluminium est estimé à 95 %;

· chaque tonne de carton recyclé fait économiser 2,5 tonnes de bois;

· chaque tonne de plastique recyclé économise 700 kg de pétrole brut ;

· chaque feuille de papier recyclée fait économiser 1 L d'eau et 2,5 Wh d'énergie en plus de 15 g de bois.


Écobilan

De nombreux critères sont à prendre en compte pour juger de la pertinence du recyclage, via un « écobilan ».


Papier

Ses fibres ne sont pas éternellement recyclables. Son recyclage requiert parfois du chlore pour éliminer l'encre lors du recyclage, or cet agent blanchissant est très polluant pour les rivières et se dégrade difficilement. Le papier « gris » (peu désencré) nécessite moins de chlore mais n'est pas toujours apprécié ou adapté aux utilisations courantes.



Verre

Il est parfois coloré ou chargé d'additif (le cristal contient 25 % d'oxyde de plomb). Son poids élevé implique beaucoup de carburant pour son transport et il faut ensuite le fondre à 1 550 °C pour le recycler. L'idéal serait de privilégier le système des consignes, mais les industriels rechignent à organiser des récupérations peu rentables commercialement et demandant également une logistique importante (transport des bouteilles de manière à ne pas les casser, tri par type de bouteille, nettoyage avant réemploi...).

L'écobilan est donc peu aisé à établir.



Déchets résiduels ultimes

Ils sont voués à la mise en décharge ou à une valorisation énergétique. L'incinération est peu satisfaisante car elle résulte d'un échec du recyclage (voir approche zéro déchet) et, même avec installation de filtres, les incinérateurs produisent des volumes considérables de rejets gazeux et solides, en partie dispersés dans l'environnement. Ces rejets contiennent notamment des « métaux lourds », des dioxines, des composés organiques volatils (COV), du méthane et du CO2. Au lieu de rejeter dans l'air le méthane des décharges qui contribue fortement au réchauffement de la planète, on préfère généralement le brûler en torchère ou, mieux, le valoriser en chaudière ou moteur pour produire de la chaleur ou de l'électricité. On ne rejette alors que le gaz de combustion contenant principalement du CO2, dont le potentiel de réchauffement global est moindre, au prix d'installations plus onéreuses.


Extrait de Wikipédia

 
 
 

Comments


"Il n'y a pas de petits gestes quand on est 7 milliards à les faire"

Contact
  • Facebook
  • Instagram

Merci pour votre envoi !

bottom of page